Today, in the form of four sound totems, the installation “Au fond du bois” is inspired by the artist’s residence in the Makalaya massif, Cameroon. The spruce used comes from the north of Italy and was chosen for its quality of sound transmission. The form of these “totems” are a result from the drying techniques used to prepare the wood, which was once dedicated to build the famous Stradivari violins. The sound is perfectly transmitted by the fibres within the wood, which leads us to believe that the sounds is coming from someplace else and not from the wood.
Erik Samakh, born in 1959 in Saint-Georges-de-Dionne, is a contemporary land-artist and a professor at the “Ecole Supérieure d’Art” in Aix-en-Provence, and since 2013 at the “Ecole Supérieure d’Art des Pyrénées. His art, recognized internationally since the 1980s, mixes new technologies and natural elements, notably sounds. Many of his work has been carried out on natural sites such as regional park or geological reserves.
Erik Samakh reinvents the water divining rod to fit into contemporary art. Suspended with this air of mystery around it, this piece brings together several components: the willow wood which comes from the artist’s land in Hautes-Pyrénées, copper wires used inside solar panels and finally a solar photovoltaic plate. The work is centered around the theme of “low tech” which is characterized by a lack of interest in the race to innovate reactive obsolete techniques. Here everything is laid bare, but it does not detract from the magic experience. Although no result is visible in this assembly, it is very easy to imagine the solar energy being captured and conducted through the copper wires and finally this energy reaches the wood
Erik Samakh has also shown his different works of art at the musée Rodin and at the musée de la Chasse et de la Nature in Paris.
Aujourd’hui, sous la forme de 4 totems sonores, l’installation “Au fond du bois” est inspirée par le lieu de résidence d’Erik Samakh : le massif deMakalaya, au Cameroun ; une forêt quasi primaire. L’épicéa utilisé vient du nord de l’Italie et a été choisi pour la qualité de sa transmission des sons. En italien, Abate rosso di risonanza était l’essence de bois sélectionné par Antonio Stradivari pour réaliser les tales des violons ou violoncelles. La forme des « totems » résulte des techniques de séchage toujours utilisées pour préparer le bois dédié aux instruments de musique. Les sons parfaitement transmis par les fibres du bois semblent sortir de nul part et donnent l’impression que l’objet est creux.
Erik Samakh, né en 1959 à Saint-Georges-de-Dionne est un artiste contemporain et un enseignant de l’école supérieures d’Art d’Aix-en-Provence et, depuis 2013, à l’école supérieure d’Art des Pyrénées. Son oeuvre, reconnue internationalement depuis le milieu des années 1980, mêle nouvelles technologies et éléments naturels, notamment sonores. Aujourd’hui, sous la forme de 4 totems sonores, l’installation “Au fond du bois” est inspirée par le lieu de résidence d’Erik Samakh : le massif de Makalaya, au Cameroun ; une forêt quasi primaire. L’épicéa utilisé vient du nord de l’Italie et a été choisi pour la qualité de sa transmission des sons. En italien, Abate rosso di risonanza était l’essence de bois sélectionné par Antonio Stradivari pour réaliser les tales des violons ou violoncelles. La forme des « totems » résulte des techniques de séchage toujours utilisées pour préparer le bois dédié aux instruments de musique. Les sons parfaitement transmis par les fibres du bois semblent sortir de nul part et donnent l’impression que l’objet est creux.
Erik Samakh réinvente la baguette de sourcier augmentée pour l’inscrire dans l’art contemporain. Suspendue et mystérieuse l’oeuvre rassemble plusieurs composantes : le bois de saule qui vient de son territoire dans les Hautes-Pyrénées, des fils de cuivre plats étamés normalement utilisés pour les connexions à l’intérieur des capteurs solaires, et enfin une plaque solaire photovoltaïque. L’oeuvre s’apparente à la thématique du « Low tech » qui se caractérise par un désintéressement de la course à l’innovation pour réactiver des techniques obsolètes. Ici, tout est mis à nu, mais cela n’ôte en rien à la magie de l’expérience. En effet, bien qu’aucun résultat ne soit visible dans cet assemblage, on imagine très bien l’énergie solaire être captée, communiquer à travers les fils de cuivre pour finalement conduire de l’électricité dans le bois.
Erik Samakh a notamment exposé ses différents travaux au musée Rodin,ainsi qu’au musée de la Chasse et de la Nature à Paris